dimanche 20 décembre 2009

Pigeon voyageur : selection sur la valeur de l'ossature

La Sélection du pigeon voyageur passe aussi par la valeur de l’ossature , du squelette et de certains os en particuliers


L’ossature de notre pigeon est comparée à la charpente d’une maison et cette comparaison situe toute son importance. Si cette charpente est trop faible pour supporter les efforts que nous lui imposerons, le pigeon ne pourra résister donc « pigeon à retirer de l’équipe »
Le châssis doit être en rapport avec la corpulence, le volume, et le poids du pigeon en même temps qu’avec l’effort du travail que nous comptons lui imposer. La grosseur des os n’est pas une preuve de leur solidité, ce qui compte est la résistance de l’ensemble du squelette qui doit supporter le corps en mouvement pendant de longues heures. Tous les os de notre pigeon sont creux, c’est l’air emmagasiné dans son squelette qui lui permet d’avoir une ossature solide.
Le pigeon doit être équilibré, cela s’apprend assez vite. Il suffit de comparer ses propres pigeons les uns aux autres et vous trouverez les différences. Le bon pigeon donne l’impression de pencher vers l’avant.

- Commençons par la fourche avant :
En examinant attentivement la fourche avant, nous devons être à peu près fixé sur les qualités osseuses du pigeon que nous tenons en main. Il faut le tenir de la main droite en ouvrant le pouce et le majeur de la main gauche pour toucher un peu retirés sous les ailes, les deux os de la fourche avant. Ceux-ci doivent être recouverts d’un bon matelas de plumes et non pas dénudés. Ils forment la limite extérieure avant de la cage thoracique. Cette fourche avant est la clef de voûte du squelette. Par une pression normale des deux doigts, nous tentons de rapprocher les deux os, l’un vers l’autre, nous ne devons pas enregistrer la moindre faiblesse. Les deux os qui nous intéressent ne doivent absolument pas faire accordéon, dans le cas contraire le pigeon doit être retiré de l’équipe.

- Parlons du bréchet :
Nous trouvons la pointe en passant la main ouverte sous le corps, cette pointe ne doit pas être proéminente et doit être recouverte d’un bon tapis de plumes et se perdre dans la partie inférieure du jabot. Ensuite nous promenons les doigts tout le long du bréchet pour en connaitre l’épaisseur et la forme. Il ne doit jamais être une lame de couteau.
En ce qui concerne les sternum déviés je n’en parle pas, la forme du bréchet est variable, sans que cela influe sur la valeur sportive du pigeon.
Le pigeon « plat » a le bréchet toujours plus droit que celui que nous appelons « descendu ». C’est l’ensemble du squelette qu’il faut voir et non le bréchet seulement.
En appuyant normalement sur la pointe avant ou arrière et en lui imprimant des mouvements de gauche à droite, le bréchet autrement dit toute la carcasse ne doit pas céder à la pression, il faut être sans indulgence et éliminer le pigeon de l’équipe.

- Examinons la fourche arrière :
En passant l’index au-delà de la pointe du bréchet, nous arrivons à sentir les os de la fourche arrière ; avant d’arriver à leur extrémité, il ne peut exister un grand vide qui serait un signe de faiblesse d’ossature. Il est néanmoins certain que la distance séparant la pointe du bréchet, aux os de la fourche, sera plus grande chez un pigeon long que chez le court.
Les os de la fourche arrière doivent être dans l’alignement de la pointe du bréchet, il n’est pas indispensable qu’ils se rejoignent. Beaucoup de bons pigeons n’ont pas la fourche complètement serrée. Mais tout de même il faut donner la préférence au plus beau. Les os de la fourche ne doivent pas être durs, ils doivent être rigides et élastiques.

- Tâtons le dos :
Nous tenons le pigeon des deux mains, à l’aide des deux pouces nous écartons légèrement les ailes pour inspecter le dos qui doit être large et bombé. Il faut éviter la gouttière susceptible de retenir l’humidité, mais surtout il faut qu’il forme une cage thoracique spacieuse. Un pigeon étriqué est à éliminé de l’équipe.
Nous ramenons les deux pouces vers l’arrière pour juger les reins et le bassin. A cet endroit le pigeon doit être épais et finir en forme de poire plutôt qu’en pointe. Ici aussi nous imposons une légère pression pour apprécier la résistance des organes, le pigeon doit constituer un ensemble soudé. Le sujet qui paraît disloqué est à éliminer de l’équipe. Nous finirons l’examen en passant les deux pouces de chaque côté, entre le corps et la queue, là aussi nous devons sentir un ensemble solide sans trou.


Nicolas






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