lundi 21 décembre 2009

Pigeons voyageurs : Technique du jeu des femelles au naturel



PIGEON VOYAGEUR
: JEU AU NATUREL
Technique de jeu des femelles au « naturel »

Tout ce qui est expliqué ci-dessous sont des expériences faites et concluantes pendant trente années de colombophilie sportive. En espérant amener avec un immense plaisir, un plus aux jeunes amateurs et aux débutants.



PREPARATION DES FEMELLES JOUEES AU NATUREL
( avec 10 couples de pigeons)






Sur couvaison « d’œufs de 3 à 4 jours
- première position :
Ce procédé est employé pour deux femelles voisines qui se trouvent dans la même position. Petit à petit de manière à ne pas leur faire peur, je remplace la séparation par une séparation à claire voie et je rapproche les nids contre cette séparation à claire voie. Je répète cette façon de faire chaque fois que les femelles font leur volée ; ensuite je replace la séparation d’origine.
Deux jours avant la mise en loge je fais disparaitre les mâles ; les femelles continuent à couver. Le jour de la mise en loge, je lâche la femelle que je veux engager et pendant qu’elle vole, je fais disparaitre son nid et je place la séparation à claire voie. A la rentrée de ce petit vol autour du colombier, la femelle rentre directement dans son casier, la séparation à claire voie étant, elles se voient à travers les barreaux. A ce moment précis une bagarre s’engage, la femelle qui vient de rentrer de son vol croit que l’autre lui a volé son nid, à ce moment je la saisis et je la mets en loge pour le concours.

- seconde position :
Quand la femelle que je veux jouer a pondu ses deux œufs, deux jours avant la mise en loge, je lui place dans la soirée un œuf bien chaud. Si elle accepte, ce procédé doit donner des résultats. Le jour avant la mise en loge, je lui enlève le mâle de façon qu’elle couve seuls ces trois œufs. Le lendemain le l’engage.


Sur couvaison d’œufs de 8 à 10 jours
Le cinquième jour à partir de la ponte du 2eme œuf, j’ajoute un œuf supplémentaire. Le soir du sixième jour, j’enlève le mâle et je ne le ramène plus au colombier jusqu’au jour de la mise en loge de sa femelle.

Sur couvaison d’œufs de 15 à 16 jours
Le matin du jour de la mise en loge j’enlève les mâles de deux femelles voisines que je veux jouer et qui sont en pleine couvaison. A la mi-journée je substitue la séparation par un châssis en barreaux de façon que les femelles se voient et petit à petit, je rapproche les nids de façon que ceux-ci soient contre le châssis. A travers les barreaux, les femelles se livrent bataille, à ce moment précis je saisis les deux femelles et je les engage pour le concours.

Sur couvaison d’œufs piqués
a) première position : le soir du jour avant la mise en loge, j’enlève le mâle. Quand le temps est froid et venteux, par orgueil la femelle sur des œufs piqués est en bonne position d’engagement. Je l’engage avant que les petits finissent de naitre. Après son engagement je remets le mâle dans le casier avec les petits.

b) deuxième position : je prépare mes œufs piqués. La veille au soir, j’enlève du colombier le mâle et les œufs piqués que je place dans un autre nid en attendant l’engagement de la femelle. Je place donc sous la femelle des œufs en plastique. Le jour de la mise en loge, j’ouvre un œuf en plastique dans lequel je place un vers de terre que je saupoudre de sel fin. Le vers de terre se remue avec violence à tel point que la femelle pense que c’est son petit qui va naître. Cette scène dure deux à trois minutes, ensuite je mets en loge la femelle sans qu’elle aperçoive son mâle. Je remets celui-ci dans le casier avec ses œufs ou ses petits qui viennent de naître. Quand la femelle est de retour, il faut qu’elle retrouve ses pigeonneaux avec son mâle dans son casier.

c) troisième position : quand les œufs seront piqués le jour de la mise en loge, deux jours avant, j’entraine la femelle. Après cet entrainement quand la femelle rentre au colombier, je la saisis au casier et je ne la ramène plus jusqu’au moment de la mise en loge.


Sur des pigeonneaux de trois jours

Le jour avant la mise en loge, au matin j’enlève le mâle du colombier. Je laisse la femelle couver ses petits à pape. Avant la mise en loge je lui donne trois gouttes de citron dans le bec. Ensuite je ramène le mâle au colombier sans que la femelle l’aperçoive.
Les gouttes de citron empêchent la pape de fermenter dans le jabot pendant le transport en attendant d'être lâchée.


Sur des pigeonneaux de huit jours

J’enlève le sixième jour au matin après la naissance des petits. Dans l’après-midi, je lâche la femelle pour qu’elle puisse faire sa volée journalière; à sa rentrée et dés qu’elle aura donné à manger à ses petits, je l’enlève du colombier et je replace le mâle avec ses petits ; ensuite je le lâche et à sa rentrée il donne à manger aux jeunes, sitôt après je le retire du colombier. Je remets la femelle avec ses petits pendant une heure et après je la mets en loge pour le concours. Après son départ et sans qu’elle l’aperçoive, je replace le mâle avec ses petits.

Sur des pigeonneaux de dix à quinze jours

Six jours avant la mise en loge je retire la femelle du colombier en laissant le mâle de nuit avec les petits. Le lendemain matin je ramène la femelle auprès de ses petits, celle-ci doit rester le jour et je retire le mâle en le cachant. La veille du jour du concours, dans l’après-midi, je saisis la femelle pour la mise en loge sans qu’elle aperçoive son mâle.

Quand le mâle et la femelle se cajolent dans le plateau :

Ce système donne de bons résultats quand il fait beau temps. J’enlève la femelle du colombier le matin du jour avant la mise en loge et je ne la ramène plus au colombier. Le lendemain jour de l’engagement au concours sans qu’elle aperçoive son mâle le l’engage.


Une nouvelle position d’engagement .
Je l’ai essayé l’année dernière et le résultat a été concluant.

deux femelles avec un mâle

Cinq semaines avant le concours, j’isole le mâle d’une bonne femelle pendant cinq à six jours. A la fin du sixième jour de séparation je présente une nouvelle femelle au même mâle pendant une nuit et un jour. L’accouplement se fait tard dans la soirée. Le couple reste enfermé jusqu’au matin du deuxième jour pour qu’ils s’accoupler définitivement.
Le matin du deuxième jour j’enlève cette nouvelle femelle pendant quelques heures et je remets l’ancienne que le mâle reprend sans difficultés Tous les jours j’alterne une ou l’autre femelle avec le même mâle en laissant un peu plus longtemps la nouvelle que l’ancienne femelle ou vis versa de manière qu’elles pondent en même temps ou presque dans le même nid. Si tôt qu’une femelle a pondu, je lui enlève les œufs avant que l’autre prenne place sur le nid et ponde.
Aussitôt que les deux femelles ont pondu le deuxième œuf, je les laisse couver alternativement et pour éviter que les œufs se cassent, je les substitue par des faux. Le cinquième jour de couvaison, j’enferme un moment la nouvelle femelle dans la moitié du casier et quand celle-ci s’aperçoit que l’ancienne femelle est sur les œufs, une bagarre à travers les barreaux éclate.
Quand je juge que la bagarre a assez durée, je retire un jour une femelle un autre jour l’autre, jusqu’au jour de la mise en loge. Le jour de l’engagement le lâche une femelle, à sa rentrée elle doit trouver l’autre sur les œufs donc dispute. C’est à ce moment précis que je saisis la femelle que je veux engager et je vous prie de croire que pour un concours de fond le résultat est plus que bon même très bon.


Une nouvelle façon de jouer les pigeons sur le nid:

Il y a toujours moyen d’augmenter la rapidité de départ au lâcher des pigeons joués sur le nid. Les pigeons joués au naturel ne doivent pas élever beaucoup. Un jeune sur deux couvées leur suffit amplement. Sur la couvée à blanc, ils voyagent jusqu’au terme de l’éclosion, après quoi les œufs sont enlevés.
Aussitôt après l’abandon on retire tous les plateaux et on ferme toutes les cases, de telles façon que les pigeons des deux sexes n’aient plus vraiment que le plancher du colombier pour y vivre l’un dans l’autre.
Les volées peuvent se faire de deux façons différentes :
1) on met les mâles seuls en liberté pendant une heure le matin et on fait la même chose le soir avec des femelles.
2) Ou bien on les fait voler tous ensemble, mais il faut les rappeler aussitôt qu’ils sont retombés sur le toit et sans leur laisser le temps d’y roucouler. Le principe est qu’ils n’aient d’autres place que le plancher du colombier où ils puissent se retrouver ensemble et où ils s’empêchent mutuellement de copuler.
On commence en début de semaine et cinq ou six jours de ce régime suffisent pour porter l’énervement à son comble.
Une petite demi-heure avant la mise en loge d’un concours à un jour de panier, on ouvre les toutes les cases et on remet les plateaux en place. Après qu’ils ont bien retrouvé leur nid et y ont rappelé pendant une dizaine de minutes sous surveillance, on les met en loge, aussi bien les mâles que les femelles et on peut s’attendre à un excellant résultat.
Le système n’est bon que pour un concours mais, la semaine suivante on s’arrange pour jouer la totalité des mâles entre deux œufs.


On peut aussi prolonger pendant huit jours en apportant quelques variantes, par exemple, en plaçant les femelles en volière pendant les quatre ou cinq premiers jours de la semaine.

En lui cachant la tête dans votre main, vous changer un pigeon de nid et le faites couver dans le casier et en lieu et place d’un autre que vous avez mis au panier. Quand les nids sont identiques cela réussit presque à chaque fois. On tient alors l’autre pigeon à un endroit d’où il peut voir que son nid est occupé par un étranger, puis on le lâche et on l’enloge au moment où va commencer la bagarre.


Quand la nuit est tombée, on place une femelle étrangère dans la case d’une autre, qui nourrit un jeune de huit à dix jours. L’étrangère reste là pendant toute la nuit et il sera seulement expulsé à l’aube naissante. Ceci peut-être renouvelé deux nuits consécutives avant la mise en loge et l’on peut être certain que la forme monte de plusieurs degrés.


Nicolas


TECHNIQUES COLOMBOPHILES : LE JEU AU NATUREL AVEC LES FEMELLES



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1 commentaires :

Anonyme a dit…

J ai une petit question , pour les femelles sur des oeufs piquer en fin de couvage. J'enleve le male la veille au soir.
Et je penser le lendemain matin pendant que les femelles couve introduire d autre femelles qui on elever dans leur case pour declancher une baguarre puis enlogement.